Mon parcours de psychomotricienne
Diplômée de l’Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice de Paris après avoir eu une licence en psychologie clinique et avoir travaillé pour l’Education Nationale, je me suis installée en tant que libérale rue blanche, pour offrir un service de proximité.
Mon parcours riche de différentes expériences comme la pratique de la psychomotricité en pouponnière, en hôpital psychiatrique, en services de soins ré-éducationnels, en soins palliatifs et en établissement pour personnes âgées dépendantes me permettent d’accueillir au sein de mon cabinet un public large.
Par la suite je mets en œuvre avec mes patients une médiation adaptée. Cela permet de répondre au mieux à leurs difficultés et les faire progresser.
N’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant. Il vous conseillera et sera à même de vous prescrire une prise en charge psychomotrice.
Je propose à mes patients de réaliser un bilan psychomoteur. Ce bilan permet d’évaluer leurs compétences et leurs difficultés pour définir au mieux leur projet thérapeutique.



Les différentes pratiques psychomotriciennes auxquelles je suis formée.
Un psychomotricien peut réaliser différentes médiations pour accompagner ses patients.
La médiation Snoezelen, qui est une stimulation multisensorielle contrôlée, une pratique visant à éveiller la sensorialité d’une personne pouvant avoir des troubles de la communication.
S’adresse à un public ayant des troubles de la communication et de la sensorialité (polyhandicapés/personnes atteintes de maladies dégénératives perdant leurs fonctions verbales et motrices)
La balnéothérapie qui est un soin faisant appel à l’eau. Ces effets agissent sur la circulation sanguine, la digestion, la relaxation, l’apaisement de la douleur, la reconstruction d’une enveloppe corporelle.
(s’adresse notamment aux personnes ayant des douleurs récurrentes, aux personnes ayant des troubles de la circulation)
Le massage shantala qui est une technique de massage indien. Il offre au nourrisson une stimulation des systèmes circulatoires et nerveux. C’est un espace de relaxation ou il développe un lien privilégié avec l’adulte et rentre en interaction avec lui.
(S’adresse aux bébés et à leurs parents- Notamment aux enfants prématurés- aux enfants ayant des troubles du développement moteur, trouble du tonus, trouble de la communication)
Le théâtre qui est une pratique privilégiant l’expression corporelle et/ou verbale. Sa pratique permet de lever certaines inhibitions ou au contraire, contrôler une instabilité motrice. C’est un espace ou la personne peut développer sa confiance en soi et créer des liens à autrui.
(S’adresse à tout âge de la vie- Aux personnes pouvant être inhibées, instables moteur, trouble de l’estime de soi, trouble du développement moteur……)
Des pratiques artistiques notamment le modelage qui est un formidable support pour développer sa motricité fine et le sens tactile. La peinture également qui permet de rééduquer et d’améliorer l’ajustement moteur des membres supérieurs.
(S’adresse à tout âge de la vie, notamment pour des personnes ayant des troubles de la sensorialité et de motricité fine)
La relaxation qui se compose de différentes méthodes :
Relaxation Jacobson : qui est une relaxation neuromusculaire dont le principe consiste à faire alterner la contraction et la décontraction musculaire pour arriver à un « lâcher prise »
Relaxation Soubiran : ou le thérapeute invite la personne à découvrir elle-même son corps et ses spécificités toniques. L’objectif est de s’approprier cette méthode pour être autonome et accéder à un lâcher prise.
Méthode d’éducation gestuelle d’Orlic qui permet une détente après une séquence gestuelle précise.
(Nb ; Chacune de ces méthodes dépend du profil de la personne concernée et de son projet thérapeutique)
Spécifiquement lié à la gériatrie, et à un public ayant des troubles cognitifs et moteurs, je propose :
Des ateliers relevés de chute ou j’apprends à la personne comment gérer son stress lors d’une chute à domicile et comment pratiquer certaines séquences motrices permettant de rester un minimum de temps au sol.
Cet atelier est préventif et de nombreuses études montrent que cette pratique permet d’ éviter des chocs post traumatiques liés à la chute.
De la stimulation cognitive permettant un ralentissement de certaines maladies dégénératives impliquant la perte de la mémoire comme la maladie d’Alzheimer, la démence parkinsonienne ou à corps de Lévy. Ces activités sont aussi préventives de ces maladies.







